Les îles Togian

Un petit break dans les îles Togian

OLYMPUS DIGITAL CAMERAthumb_img_1061_1024Après 5h de ferry, qui est d’ailleurs une expérience en soit, où on s’est retrouvé quasi les seuls occidentaux là au milieu, et les locaux étaient plutôt curieux de notre présence et tentaient de discuter avec nous avec leurs quelques mots d’anglais, on arrive à Wakai, le point de chute pour rejoindre les différentes îles de l’archipel. Vu que le ferry pour Gorontalo, la ville qui nous permettera de rejoindre Manado au Nord de la Sulawesi, ne part que deux fois par semaine, notre séjour dans les îles se voient plutôt limité. Le second souci, c’est qu’il n’y a pas de quoi retirer du cash, pas d’ATM à l’horizon, il faut donc bien anticiper nos dépenses, en sachant que le coût pour une nuit dans un homestay ou hôtel, est par personne (et pas par chambre), car il comprend les trois repas de la journée (il n’y a bien souvent pas de magasins, pas de bistrots ou restaurants à part ceux des hôtels). On a donc pas le choix pour la date de notre traversée jusqu’à Gorontalo, on devra prendre le prochain ferry dans 4 jours, sinon on doit rester encore 4 jours de plus pour prendre le suivant et on a un rdv à Manado pour retrouver Nicky et avoir le temps de visiter les îles Bunaken (à lire bientôt). On opte donc pour la simplicité, avec l’île de Kadidiri, ne se trouvant qu’à 20 minutes de Wakai. On se retrouve avec un couple d’anglais, Sam et Jess, notre OLYMPUS DIGITAL CAMERAcompatriote Stéph et une autre suissesse, Alena, sur notre petit bateau pour Kadidiri. Le feeling passe rapidement avec eux, et ils décident de s’installer dans le même hôtel que nous, le Kadidiri Paradise, l’hôtel le plus confort des trois sur place. On l’a surtout choisi pour son récif de corail juste devant et son centre de plongée. De plus, nous avions booké une nuit via booking.com, car l’offre était vraiment intéressante, à 360’000 Rp pour les deux avec les trois repas, vraiment pas cher pour le standing et la région. Arrivés à l’hôtel, on se dit qu’on aurait dû booker toutes les nuits à l’avance, en effet sur place la nuit est de 250’000 par personne, légérement plus chère quand même… Vu qu’on reste que trois nuits, on avait pas encore envie de changer d’endroit et de lit, on avait besoin de se poser quelques jours au même endroit et étaler un peu toutes nos affaires sans devoir les ranger le lendemain. Le temps est au beau fixe, pas encore de pluie à l’horizon, parce qu’entre Tentena (voir ici) et Tana Toraja (voir ici), on a bien cumulé les journées pluvieuses. L’hôtel se trouve devant une petite plage avec un récif droit devant, mais sans profondeur et donc pour la baignande c’est pas vraiment l’idéal, mais qu’importe, il y a largement de quoi faire trempette, l’endroit est vraiment sympa, on retrouve un bon confort et il y a un joli ponton pour aller faire un petit plouf plus loin, qui donne directement sur le récif qui est plutôt pas mal, il faut le dire. On réserve directement une excusrion à la journée le lendemain avec Sam, Jess, OLYMPUS DIGITAL CAMERAAlena, un jeune allemand rencontré sur l’île et Stéph, qui veut changer d’île pour celle de Maligne, en allant un peu plus loin au milieu des Togian. Au programme, snorkeling à « Hotel California » (un récif au milieu de nulle part, sur lequel trône une maisonnette pour les pêcheurs en détresse), visite du village Bajo au bout de Malenge et son fameux pont qui relie ses deux parties, baignade à la plage de Serra Beach et rencontre avec les méduses du lac salé, en gros une jolie journée qui nous attend. De plus, on est samedi, et on a appris qu’une cinquantaine d’indonésiens viennent passer le weekend à notre hôtel pour un meeting de travail, et les indos ici, c’est un peu comme les chinois, plus ils sont nombreux, plus ils sont bruyants, bref une occaion de fuire toute cette agitation pour une belle excursion dans les îles Togian. On finit la journée dans l’eau, avec un magnifique coucher de soleil, et apparament on est assez chanceux car les autres clients de l’hôtel nous ont dit qu’ils n’avaient pas encore pu en voir de réellement beaux ici à cause du mauvais temps. On savoure ce petit instant magique et au calme avant de prendre le repas tous ensemble et d’aller nous coucher.

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Le village Bajo et le lac aux méduses

OLYMPUS DIGITAL CAMERADCIM100GOPROGOPR4409.On se lève avec un grand soleil qui durera toute la journée, eh ouais toujours pas de pluie à l’horizon ! Qu’est ce que ça fait du bien ! On démarre le trip avec un peu moins de 2h de traversée pour rejoindre Hotel California, une construction sur un récif servant d’abri aux navigateurs en cas de tempête. Le stop se fait surtout à cet endroit pour son superbe récif de corail, et quand on met la tête sous l’eau on a juste envie d’aller encore plus profond pour voir tout cela du plus près, des énormes éponges en tubes, des pinacles colorés et des poissons un peu partout, ça fait plaisir! L’Hotel Californina n’est pas moche non plus, posé au milieu du récif qui ne dépasse pas la surface, entouré d’eau turquoise, c’est simple et pas mal du tout. Après un bon bain de soleil, on repart pour notre deuxième stop, le village Bajo, à encore 1h de là. La traversée est vraiment très belle, au milieu des îles et des villages sur pilotis, et surtout un magnifique ciel sans nuages, qui accentue toutes les couleurs autour de nous, que cela soit les différentes nuances de bleu de l’océan, le vert des forêts tropicales, ou les paroies des OLYMPUS DIGITAL CAMERAîlots, tout est pétant. On voit au loin quelques maisons construites tout autour d’un rocher, et un énorme pont reliant le village à l’île, et on arrive enfin au fameux village Bajo. Et là, Whouaaaaa ! L’eau est d’une transparence incroyable, on distngue clairement les poissons et les coraux, les couleurs sont juste halluciantes, entre le rose et jaune des récifs, et le turquoise de l’eau, on a rarement vu autant de couleurs dans un seul endroit. Quand on a eu fini de contempler la beauté des eaux autour de l’île et de ses plages de sables blancs (et franchement, on a qu’une envie c’est de se jetter à l’eau, surtout qu’il fait bien chaud), on se balade un peu dans le village de l’île, où de jolies petites maisons sont construitent tout le long du chemin. On croise de nombreux enfants en uniformes sortant de l’école pour aller manger et qui nous saluent avec un grand sourire en nous lachant les quelques mots d’anglais qu’ils connaissent (souvent un Hello,what’s you name ? auquel on répond à leur plus grand étonnement en bahassa « Nama Saya Nathalie, ou Lorin »). Et d’ailleurs, nous aussi on commence à avoir bien faim. On profite encore d’aller visiter le village Bajo, entièrement construit sur pilotis tout autour d’un grand rocher, et que le long pont relie à l’île de Malenge. Bon, l’accueil n’est pas vraiment chaleureux, chacun vague à son occupation et on ne se sent pas complètement à l’aise, mais les maisons sont vraiment originales et le cadre absolument fabuleux.OLYMPUS DIGITAL CAMERA Malheureusement, comme tout bonne chose à une fin, et si on veut encore profiter de la plage et de la nage avec les fameuses méduses, il faut qu’on reprenne la mer. Le temps de prendre notre repas de midi et on arrive à une incroyable plage, celle de Serra Beach, où notre chère amie Stéph a décidé de passer quelques jours. En voyant l’endroit, on la comprend tout à fait, une eau turquoise, du sable blanc et quelques bungalows au bord de l’eau, un vrai petit coin de paradis dans une petite baie tranquille. Pour le coup, la plage est bien plus belle qu’à Kadidiri, mais aucun récif à l’horizon pour du snorkeling, par contre ce serait une nurserie de requins à pointe noires. Chacune des îles a de belles choses à offrir, tout dépend de ce que l’on cherche. On savoure cet instant au milieu de ce cadre idylique dans une ambiance farniente et relax avant de repartir pour notre dernière étape, qui est d’ailleurs la raison de cette excursion, le snorkeling avec les méduses dans le lac salée, le « Jellyfish Lake ». On dit aurevoir à Stéph et on en embarque en sens inverse, direction Kadidiri, pour encore deux heures de bateau, le temps d’une DCIM100GOPROG0334557.bonne sieste quoi. Faut tout de même dire que juste qu’ici on a évite la pluie et surtout eu la chance d’avoir le soleil comme compagnon, et la mer est donc bien calme. On arrive enfin au lac et on est tout seul, l’endroit est à nous et rien qu’à nous ! La mise à l’eau est tout de même un peu plus bizarre qu’ailleurs, en principe les méduses, on tente plutôt de les esquiver, pas de se jeter dedans volontairement. Un, deux trois, c’est parti ! Les premières secondes on ose pas trop les approcher, et dès que la première nous frole, plus aucune crainte, elles voit bien qu’elles sont totalement inoffensives. Ici, les palmes sont interdites pour ne pas les blesser au passage, et on comprend pourquoi, elles sont bien fragiles et il est impossible de les éviter. On s’amuse presqu’une heure à les caresser et les observer nager, c’est carrément féérique. Elles vivent et se reproduisent en vase clos depuis des milliers d’années, n’ont pas de prédateurs et ont donc perdu leur cellules urticantes au fil du temps. Un spectacle magnifique et surréaliste qu’on peine à expliquer tellement c’est pas commun. Il n’y d’ailleurs pas beaucoup DCIM100GOPROGOPR4602.d’endroits dans le monde où cette recontre et cette proximité est possible (à notre connaissance Bornéo, les îles Palau et il semblerait Raja Ampat ou peut-être les Philipines) et on est vraiment heureux de pouvoir vivre cette expérience ici, dans un cadre aussi magnifique ! Il y a trois espèces différentes et on prend le temps de les contempler longuement à monter et descendre paisiblement, on les touche, c’est doux, et on s’essaie même à une séance de bisous du bout des lèvres, après le french Kiss, le Jelly Kiss !

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Retour sur la terre ferme

thumb_img_1054_1024Après une dernière nuit bien animée avec les indonésiens venus pour un meeting à notre hôtel, entre karaoké et danse traditionnelle, il est déjà temps pour nous de quitter ce petit coin de paradis, pour rejoindre notre dernière grosse étape dans le Nord de la Sulawesi, Manado et sa région. On book à l’avance le ferry et une voiture privée qu’on partage avec Sam, Jess, Alena, et une autre voyageur, pour quitter Gorontalo. On pouvait également prendre le bus local, qui est bien moins cher si on voyage seul (environ 150’000 Rp pour 13h de voyage), mais à plusieurs, la voiture ne revient pas beaucoup plus chère et on gagne du temps et du confort (toutes les infos en fin d’article). Bref, tout est prêt pour notre grosse journée et nuit de voyage pour rejoindre Manado. On dit au revoir à nos trois sympathiques suisses rencontrés la veille, Amandine qui voyage, et sa cousine accompagnée de son copain, qui sont venu la retrouver un moment durant son périple, et qui viennent tout droit du Valais pour explorer cette belle région de l’Indonésie. On embarque à 15h pour le ferry de nuit direction Gorontalo, théoriquement 15h de traversée à bord du ferry local (mais en réalité c’était un peu plus court, environ 13h) et bien c’est une aventure complète ! La première étape pour le ferry, c’est réserver son « lit » pour la nuit, plutôt son espace, et ensuite louer un tatami à 10’000 Rp. DCIM100GOPROG0384688.Pour cela, il faut d’abord se rendre dans le bâtiement prévu pour l’achat des tickets, et même si on avait déjà booké avant, on doit tout de même récupérer et acheter sur place nos tickets. On attend donc avec les autres touristes que la personne responsable de tout cela ouvre sa caisse, lorsque c’est enfin notre tour, elle nous dit que dès que le ferry arrive on doit vite se rendre dedans pour aller voir les places qu’on veut, qui sont numérotées et revenir lui transmettre les numéros. On ne comprend pas pourquoi on ne peut pas simplement attendre la feuille officielle où sont indiqués les places de libres ou non. Bref, Lorin et Sam se dépêchent de vérifier les dispos et revenir pour qu’on ait de bonnes places assurées. Le temps qu’ils reviennent, la reponsable a déjà commencé à attribuer et vendre les différentes places aux gens, ce qu’on ne comprend pas bien vu qu’on revient avec des numéros de places choisies, mais qu’elles sont au final déjà vendues. A quoi bon aller les choisir dans le ferry directement, petit moment de solitude sur ce coup-là. Bref, vous l’aurez compris, pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué ! Au final, on aurait pas eu besoin d’aller faire tout cela, mais juste attendre comme les autres pour choisir nos places sur sa liste et son plan. On n’a d’ailleurs toujours pas compris, à quoi le OLYMPUS DIGITAL CAMERAbooking en avance des places à pu bien servir. Ce qui compte c’est qu’on a tous nos places, et ce n’était pas garanti car les derniers arrivés se sont retrouver sans rien à dormir sur le toît, c’est vrai que l’idée de dormir à la belle étoile est assez séduisante, il ne faut juste pas que la pluie fasse son apparition. On est tous bien installés et on attend plus que le départ pour nos 15h de traversée. L’ambiance dans ce ferry est plutôt originale, entre les locaux et les quelques touristes installés sur leur tatami, certains sur des sièges et d’autres par terre, question intimité et propreté, c’est sûr on a connu mieux… mais aussi bien pire, comme notre première expérience couchsurfing en Chine (voir ici). Il ne faut pas non plus compter sur une bonne nuit de sommeil, entre le bruit, la lumière et la chaleur, mais franchement l’expérience est bien amusante. Chacun vit sa petite vie, entre ceux qui ronflent, mangent, fument et parlent, l’ambiance est garantie ! On arrive finalement avec deux heures d’avance, heureusement notre chauffeur nous attendait déjà au débarcadère, parce qu’après 2-3 heures de sommeil, la motivation de chercher un conducteur et faire 10h de trajet, n’était pas trop au RDV. On s’entasse à 6 dans la voiture et nous voilà prêt pour les dernières heures du thumb_img_1126_1024voyage. On s’arrête 3-4 fois pour mettre de l’essence, manger, mais surtout pour changer les plaquettes de frein ! Eh oui, ici c’est à la fresh, on s’arrête au milieu de nulle part et notre chauffeur, aidé par un autre conducteur de voiture, change les plaquettes de frein, et vu le bruit que la voiture faisait, il était grand temps de le faire. Encore un moment original et surprenant du voyage. On terminera notre route sans aucun souci jusqu’à Manado, où on connaissait un bon hôtel à côté du port d’où on avait prévu de prendre le bateau pour les îles Bunaken dès le lendemain avec Nicky (la mère de Nath) et ses deux amis suisses, Michel et Fabienne. On arrive donc à l’Hotel Célèbes, et à peine le temps de demander pour les chambres, que qui voit-on apparaître là? Nicky et ses amis ! Un vrai hasard de se retrouver tous ensemble dans ce même hôtel, car il n’y avait à ce moment là aucun lieu ou heure de rendez-vous et que l’on devait seulement se retrouver le lendemain. Une belle suprise pour terminer la journée avant de repartir à la découverte des îles Bunaken et Siladen (voir ici).

Infos utiles et Galerie Photos

Ferry Ampana – îles Togian : Nos information datent de septembre 2016 (toutes les mises à jour ici ), tous les jours sauf le vendredi, un ferry d’Ampana jusqu’à Wakai (îles Togians) environ 4-5h de traversée, 59’000 Rp. Il y a toujours la possibilité de prendre un speed boat à 150’000 Rp par personne que vous avez meilleur temps de réserver un jour à l’avance.

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Quelle île choisir aux Togian : Un premier choix à faire lorsqu’on veut se rendre dans les îles Togian est de choisir son île, sachant que le ferry pour Gorontalo ne passe que deux fois par semaine et que le côut du bateau privée pour passer d’île en île est assez élevé, les possibilités de visiter cette région se gèrent vraiment par rapport au budget et au temps. Les plus belles îles, comme l’île de Bolelanga sont les plus éloignées de Waikai (le port d’arrivée des ferry), les bateaux coûtent donc vite chers pour y aller, et si vous le pouvez, vous avez meilleur temps de partager avec d’autres voyageurs les frais. Il y a également la possibilité d’aller sur la très belle plage de Serra Beach à Malenge à 3h de Wakai, via un ferry qui s’arrête dans le coin et ensuite un thumb_img_1027_1024petit bateau pour y accéder directement. Il y a un joli hôtel donnant sur la plage, le Serra Beach Hôtel à 250’000 par personne ou un autre (on se souvient plus du nom) un peu plus luxe avec un centre de plongée sur la même plage. Malenge est une grande île où se trouve également le village Bajo avec ses magnifiques eaux turquoises. Kadidiri est la bonne option si vous n’avez pas beaucoup de temps car elle est près de Waikai et du lac aux méduses. La plage est jolie mais l’accès pour se baigner limité avec les coraux, mais il y a un ponton permettant d’aller snorkeler et nager, et voir le plancton luminescent de nuit. Une autre option est de rester vers la grande île de Bomba tout au Sud et de visiter la très belle île de Poya. Un ferry se rend depuis Ampana sur Bomba, tous les jours sauf le lundi et le jeudi, à 10h. Voici une petite liste des trois hôtels sur Kadidiri.

Où dormir à Kadidiri: Environ 20 min de trajet depuis Wakai, il y a trois options, les prix inclus les trois repas, la plus chère et plus confort, le Kadidiri Paradise (leur site ici) pour 250’000 par personne (270’000 en haute saison avec un centre de plongée ouvert uniquement en juillet et août), gros plus, vous pouvez payer par carte également et propose des excursions en bateau jusqu’à Malenge, le village Bajo et le lac aux méduses pour 160’000 Rp (location de masque et tuba 50’000) par personne à partir de 5 personnes, le seul sur booking.com dont les offres sont parfois plus intéressantes que sur place), le Marlin Black avec un centre de plongée, pour 200’000 par peronne et le Lestari le moins cher et le plus rustique à 150’000 par personne.

Ferry îles Togian – Gorontalo : Deux fois par semaine, le lundi et jeudi (infos datant de septembre 2016), départ à 16h pour environ 13h-14h de traversée. Il y a différentes options pour dormir à bord, la cabine à 500’000 Rp pour quatre places, 89’000 les sièges VIP sans possibilité de s’étendre complétement, 75’000 l’option économique Tatami, ou juste les sièges à 65’000 Rp, où vous devez choisir une place numéroté pour dormir sur l’espace des tatamis (+ 10’000 le matelas). Petit conseil, dès votre arrivée au débarcadère tentez de réserver un espace numeroté, il y a l’étage du bas au niveau du sol et l’étage du haut. Pour info, il y a de quoi manger dans le ferry (soupe de nouilles, chips etc…), la lumière reste allumée toute la nuit et pas de clim, toute une aventure.

Location de voiture Gorontalo – Manado : Arrivée du ferry vers 4-5h du matin, environ 10h de trajet pour arriver à Manado. Le bus local coûte 150’000 Rp pour environ 13h de route, d’abord prendre un pick-up jusqu’à la station de bus de Gorotalo et ensuite le bus local. Une voiture privée coûte entre 1’350’000 et 1’500’000 pour 10h de temps, 7 places en tout. Donc pour l’option voiture de 7 places à partager avec d’autres touristes et locaux, le coût du siège varie selon la place, entre 200’000 et 250’000 Rp (plus cher devant, moins cher derrière).

Nager avec les requins baleines à Gorontalo: si l’envie vous en prend, ce qui était notre cas au départ, il est potentiellement possible de nager avec les requins baleines à Gorontalo. On ne l’a finalement pas fait et on déconseille de le faire car il semblerait que ça soit un grand n’importe quoi question respect des animaux. D’une part c’est du feeding (et en plus ils sont à cet endroit-là parce qu’il y a une usine de crevettes, donc si l’usine ne tourne pas il n’y a pas de requins baleine), et d’autres part les locaux ne suivent pas les règles posées pour ce genre d’activités (toucher les requins, les rider, mettre des dizaines de personnes à l’eau en même temps, etc…) et l’activité avait d’ailleurs été fermée en avril dernier (2016) le temps de mettre de l’ordre. Donc si vous êtes des amis des bêtes, sensibles à l’écologie et l’environnement, passez votre chemin, et reportez votre une rencontre avec les requins baleine ou renseignez-vous bien avant de soutenir n’importe quoi.

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